Quatre soldats tunisiens ont été tués mercredi dans l'explosion d'une mine dans le nord-ouest du pays, région où les autorités traquent un groupe jihadiste présumé, selon un nouveau bilan du ministère de la Défense.
"Quatre soldats à bord d'un Hummer ont été tués à 14H00 dans l'explosion d'une mine terrestre lors d'une opération antiterroriste sur le Jebel Ouergha, dans la région du Kef", a déclaré à l'AFP Rachid Bouhoula, chargé de la communication au ministère de la Défense, revoyant à la hausse un précédent bilan de trois morts.
La veille, quatre soldats et deux gendarmes avaient déjà été blessés dans l'explosion d'une mine artisanale dans une région montagneuse du Kef. Et un gendarme avait également été blessé dimanche.
Un jeune Tunisien de 19 ans a par ailleurs été tué dans la nuit de mardi à mercredi par l'explosion d'une mine au mont Sammama, près du mont Chaambi, à la frontière avec l'Algérie.
La Tunisie fait face depuis la révolution de 2011 à l'essor de groupes jihadistes et les forces de l'ordre traquent aussi depuis fin 2012 sur le mont Chaambi et les montagnes environnantes un groupe qui serait lié à Al-Qaïda.
Mi-juin, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué pour la première fois de récentes attaques dans le pays, notamment un assaut contre le domicile du ministre de l'Intérieur qui avait fait quatre morts parmi les forces de l'ordre fin mai.
Plus d'une vingtaine de militaires et gendarmes ont été tués depuis décembre 2012 dans la zone du mont Châambi. Les autorités n'ont jamais réussi, malgré des bombardements à répétition, à neutraliser ce groupe qui a miné le massif montagneux pour ralentir l'avancée des troupes.
Les autorités tunisiennes affirment aujourd'hui avoir repris la main dans la lutte contre ces groupes armés, mais reconnaissent que la lutte va "prendre du temps".
"Quatre soldats à bord d'un Hummer ont été tués à 14H00 dans l'explosion d'une mine terrestre lors d'une opération antiterroriste sur le Jebel Ouergha, dans la région du Kef", a déclaré à l'AFP Rachid Bouhoula, chargé de la communication au ministère de la Défense, revoyant à la hausse un précédent bilan de trois morts.
"Des caches d'éléments terroristes ont été détruites et les unités des forces de l'ordre pourchassent ces éléments", a-t-il ajouté.
La veille, quatre soldats et deux gendarmes avaient déjà été blessés dans l'explosion d'une mine artisanale dans une région montagneuse du Kef. Et un gendarme avait également été blessé dimanche.
Un jeune Tunisien de 19 ans a par ailleurs été tué dans la nuit de mardi à mercredi par l'explosion d'une mine au mont Sammama, près du mont Chaambi, à la frontière avec l'Algérie.
La Tunisie fait face depuis la révolution de 2011 à l'essor de groupes jihadistes et les forces de l'ordre traquent aussi depuis fin 2012 sur le mont Chaambi et les montagnes environnantes un groupe qui serait lié à Al-Qaïda.
Mi-juin, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué pour la première fois de récentes attaques dans le pays, notamment un assaut contre le domicile du ministre de l'Intérieur qui avait fait quatre morts parmi les forces de l'ordre fin mai.
Plus d'une vingtaine de militaires et gendarmes ont été tués depuis décembre 2012 dans la zone du mont Châambi. Les autorités n'ont jamais réussi, malgré des bombardements à répétition, à neutraliser ce groupe qui a miné le massif montagneux pour ralentir l'avancée des troupes.
Les autorités tunisiennes affirment aujourd'hui avoir repris la main dans la lutte contre ces groupes armés, mais reconnaissent que la lutte va "prendre du temps".
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