La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et le comité de soutien au bloggeur tunisien Jabeur Mejri saisiront la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples pour faire libérer le jeune détenu de Mahdia, qui purge depuis bientôt deux ans une peine de sept ans et demi pour publication de caricatures du prophète sur les réseaux sociaux.
La décision a été annoncée jeudi soir lors d'un évènement organisé à l'espace l'Artisto à Tunis.
"Chaque 13 du mois un évènement est organisé pour appeler au respect de la liberté d'expression. Le cas Jabeur Mejri est une priorité", a expliqué Kaouther Zouari, porte-parole du comité, à l'agence TAP. Selon elle, il n'y a eu aucun suivi pour ce qui est de la rumeur d'une proposition "d'asile en Suède" pour le bloggeur.
Henda Chennaoui, membre du comité de soutien, avait confirmé début février au HuffPost Maghreb qu'ils n'avaient reçu "aucune nouvelle".
Quant aux nouveaux rebondissements de l'affaire, Martin Pradel, avocat à la Cour de Paris et membre de la FIDH a décidé de saisir la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples, "après avoir épuisé tous les recours judiciaires en Tunisie", a-t-il précisé.
"Cependant, ce mécanisme africain ne dispose pas des prérogatives nécessaires pour obliger l'Etat tunisien à libérer Jabeur Mejri", a-t-il encore expliqué.
Les nouvelles démarches font suite à l'opération "100 dessins pour Jabeur", faisant notamment appel à l'application de la nouvelle Constitution en terme de liberté d'expression. Les 100 dessins, dont des oeuvres de caricaturistes renommés, ont été exposés lors de l'évènement à l'Artisto.
La décision a été annoncée jeudi soir lors d'un évènement organisé à l'espace l'Artisto à Tunis.
"Chaque 13 du mois un évènement est organisé pour appeler au respect de la liberté d'expression. Le cas Jabeur Mejri est une priorité", a expliqué Kaouther Zouari, porte-parole du comité, à l'agence TAP. Selon elle, il n'y a eu aucun suivi pour ce qui est de la rumeur d'une proposition "d'asile en Suède" pour le bloggeur.
Henda Chennaoui, membre du comité de soutien, avait confirmé début février au HuffPost Maghreb qu'ils n'avaient reçu "aucune nouvelle".
LIRE: Jabeur Mejri serait en partance pour la Suède, mais personne n'est au courant
Quant aux nouveaux rebondissements de l'affaire, Martin Pradel, avocat à la Cour de Paris et membre de la FIDH a décidé de saisir la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples, "après avoir épuisé tous les recours judiciaires en Tunisie", a-t-il précisé.
"L'Etat tunisien a signé une charte continentale des droits de l'Homme l'obligeant à respecter la liberté d'expression et celle des croyances. L'Etat tunisien a manqué à ses engagements envers la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples et nous allons agir sur ce point pour libérer Jabeur Mejri", a affirmé Martin Pradel.
"Cependant, ce mécanisme africain ne dispose pas des prérogatives nécessaires pour obliger l'Etat tunisien à libérer Jabeur Mejri", a-t-il encore expliqué.
Les nouvelles démarches font suite à l'opération "100 dessins pour Jabeur", faisant notamment appel à l'application de la nouvelle Constitution en terme de liberté d'expression. Les 100 dessins, dont des oeuvres de caricaturistes renommés, ont été exposés lors de l'évènement à l'Artisto.
LIRE: 100 dessins pour appeler à la libération de Jabeur Mejri
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