Suite à la révolution, le paysage audiovisuel à connu une grande effervescence en matière de demandes d'obtention de licence de radiodiffusion, atteignant les 70 demandes déposées. Bien que plusieurs radios privées ont attendu impatiemment l'opportunité de pouvoir diffuser leurs programmes, l'Instance Nationale de Réforme de l'Information et de la Communication (INRIC) instaurée pour la réforme du secteur à cette période n'a recommandé d'attribuer que 12 licences, compte tenu de la pénurie constatée dans la bande FM.
Un grand nombre de ceux qui n'ont pas obtenu l'autorisation ont alors profité du vide législatif pour s'installer de façon anarchique et commettre des abus en important clandestinement des émetteurs radio ne répondant pas aux caractéristiques imposées par le Centre National des Etudes et de la Recherche en Télécommunication (CERT) et aux normes internationales pour la diffusion prévues par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).
Ils ont aussi installé des antennes d'émission dans des zones urbaines à forte densité de population, ignorant les effets néfastes des ondes électromagnétiques sur la santé des citoyens. Ces radios exploitent également des fréquences non autorisées par l'Agence Nationale des Fréquences (ANF) et qui se rapprochent de celles utilisées dans la navigation aérienne, le SAMU, la protection civile et la sécurité nationale. Le grand risque de brouillage peut causer des catastrophes.
Pour lutter contre ce phénomène nocif, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HAICA) est appelée tout d'abord à séparer l'attribution des licences d'activité d'éditeur de contenu audiovisuel et celles de diffusion pour les opérateurs privés et de laisser la tâche d'attribution de cette licence, c'est-à-dire l'activité de diffusion, aux structures compétentes du ministère de tutelle, tel que stipulé dans le Code des télécommunications tunisien.
Il est également recommandé à l'Etat d'investir d'avantage dans la numérisation des réseaux, puisqu'il est devenu évident que l'aspect futur de la radiodiffusion sonore, notamment terrestre, sera numérique. Les avantages sont considérables. L'importante économie en matière de spectre libèrera de la capacité pour plus de services mais permettra en outre une qualité sonore supérieure pour les auditeurs.
Selon les tendances recensées en matière de diffusion de radio numérique au niveau mondial, la norme (DAB+) sera l'unique alternative à l'analogique après l'extinction de ce dernier d'ici 2020. Cette technique permettra à toutes les stations radio d'opérer dans les règles de l'art tout en respectant le cadre législatif et les exigences techniques recommandées par la conférence régionale de radiocommunication Genève 2006. Voilà qui assurera un paysage médiatique libre, pluraliste et diversifié.
Il est à faire savoir que de nombreux avantages sont offerts par la technique de radiodiffusion (DAB+), dont notamment la possibilité d'émettre un bouquet de plus de 24 stations sur une seule fréquence, ce qui limitera dans un premier lieu le coût du service pour chaque promoteur de station de radio. En plus de cela, cette technique d'émission offrira des services à forte valeur ajoutée pour les éditeurs et les auditeurs tel que le trafic routier, les news, la météo, la REPG (Radio Electronic Program Guide), la localisation par GPS, etc...
Rappelons aussi que l'Office National de la Télédiffusion (ONT), opérateur pionnier et avant-gardiste, s'est investi dans un projet pilote de diffusion selon la norme (DAB) depuis 2009 couvrant actuellement les zones du Grand Tunis, le Cap Bon et les zones proches du gouvernerat de Bizerte. Avec un terminal de réception de radio numérique (TDMB) réglé sur le canal 12C , on peut écouter actuellement 12 stations: Radio National , Radio Jeunes ,Radio Culturelle , RTCI , Radio Monastir , Radio Sfax , Radio Tataouine , Radio Kef, Mosaïque FM , Shems FM et Zitouna FM.
Un grand nombre de ceux qui n'ont pas obtenu l'autorisation ont alors profité du vide législatif pour s'installer de façon anarchique et commettre des abus en important clandestinement des émetteurs radio ne répondant pas aux caractéristiques imposées par le Centre National des Etudes et de la Recherche en Télécommunication (CERT) et aux normes internationales pour la diffusion prévues par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).
Ils ont aussi installé des antennes d'émission dans des zones urbaines à forte densité de population, ignorant les effets néfastes des ondes électromagnétiques sur la santé des citoyens. Ces radios exploitent également des fréquences non autorisées par l'Agence Nationale des Fréquences (ANF) et qui se rapprochent de celles utilisées dans la navigation aérienne, le SAMU, la protection civile et la sécurité nationale. Le grand risque de brouillage peut causer des catastrophes.
Pour lutter contre ce phénomène nocif, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HAICA) est appelée tout d'abord à séparer l'attribution des licences d'activité d'éditeur de contenu audiovisuel et celles de diffusion pour les opérateurs privés et de laisser la tâche d'attribution de cette licence, c'est-à-dire l'activité de diffusion, aux structures compétentes du ministère de tutelle, tel que stipulé dans le Code des télécommunications tunisien.
Il est également recommandé à l'Etat d'investir d'avantage dans la numérisation des réseaux, puisqu'il est devenu évident que l'aspect futur de la radiodiffusion sonore, notamment terrestre, sera numérique. Les avantages sont considérables. L'importante économie en matière de spectre libèrera de la capacité pour plus de services mais permettra en outre une qualité sonore supérieure pour les auditeurs.
Selon les tendances recensées en matière de diffusion de radio numérique au niveau mondial, la norme (DAB+) sera l'unique alternative à l'analogique après l'extinction de ce dernier d'ici 2020. Cette technique permettra à toutes les stations radio d'opérer dans les règles de l'art tout en respectant le cadre législatif et les exigences techniques recommandées par la conférence régionale de radiocommunication Genève 2006. Voilà qui assurera un paysage médiatique libre, pluraliste et diversifié.
Il est à faire savoir que de nombreux avantages sont offerts par la technique de radiodiffusion (DAB+), dont notamment la possibilité d'émettre un bouquet de plus de 24 stations sur une seule fréquence, ce qui limitera dans un premier lieu le coût du service pour chaque promoteur de station de radio. En plus de cela, cette technique d'émission offrira des services à forte valeur ajoutée pour les éditeurs et les auditeurs tel que le trafic routier, les news, la météo, la REPG (Radio Electronic Program Guide), la localisation par GPS, etc...
Rappelons aussi que l'Office National de la Télédiffusion (ONT), opérateur pionnier et avant-gardiste, s'est investi dans un projet pilote de diffusion selon la norme (DAB) depuis 2009 couvrant actuellement les zones du Grand Tunis, le Cap Bon et les zones proches du gouvernerat de Bizerte. Avec un terminal de réception de radio numérique (TDMB) réglé sur le canal 12C , on peut écouter actuellement 12 stations: Radio National , Radio Jeunes ,Radio Culturelle , RTCI , Radio Monastir , Radio Sfax , Radio Tataouine , Radio Kef, Mosaïque FM , Shems FM et Zitouna FM.
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